La censure est la règle en Iran. Tout éditeur doit soumettre les réalisations qu’il souhaite publier dans le public. De même, Internet est filtré afin que les internautes iraniens ne puissent pas accéder au contenu estimé inapproprié. La web censure en Iran a même obligé les internautes à s’adapter aux divers systèmes de blocage d’Internet en Iran. N’importe quel article ou livre publié qui est considéré comme anti-islamique peut être supprimé ou confisqué, et l’auteur comme l’éditeur peuvent être tenus pour responsables d’offense à la morale publique ou à l’islam. Internet est tenu par le régime des Mollahs, qui contrôle infrastructures, technologies, organes de régulation et a mis en place une législation liberticide.
Le gouvernement iranien filtre l’accès à Internet pour bloquer le contenu jugé inapproprié selon les codes de la morale islamique. Les sites pornographiques sont complètement interdits filtrés du web pour être rendu inaccessible pour les internautes iraniens. Sont également filtrés la quasi-totalité des sites fournissant des outils permettant de contourner les filtrages. Certains blogs et sites d’information sont également bloqués pour des raisons plus politiques que morales, dans des proportions moindres. C’est notamment le cas au moment des élections. Les réseaux sociaux comme Twitter sont particulièrement censurés par l’Iran.
Comment contourner web censure en Iran ?
Parmi les outils dont dispose par le pouvoir iranien pour contrôler son réseau Internet, on retrouve des outils de filtrage classique qu’on trouve dans d’autres pays du monde. Mais on trouve aussi des outils de censure plus sophistiqués comme des outils d’interception de données type Deep Packet Inspection. Plus étonnant, du matériel de surveillance israélien a été répertorié parmi les outils utilisés par le régime. La solution de gestion et surveillance de trafic a effectivement été fournie par Israël au Danemark, avant d’être revendue en Iran qui coopère ainsi à établir la censure web en Iran. Les sociétés occidentales n’hésitent pas à fournir des technologies aidant à la web censure de l’internet iranien. Ainsi du matériel américain s’est retrouvé sur le territoire iranien par le biais de l’entreprise chinoise ZTE pour aider à filtrer Internet.
Web Censure 
La censure va loin en Iran, la justice iranienne a tout de même interdit un magazine qui encouragerait le concubinage en Iran, rapporte aujourd’hui le quotidien réformateur Shargh. Les lois de la République islamique basées sur la Charia interdisent en effet les relations sexuelles en dehors du mariage. Les autorités judiciaires iraniennes ont accusé le magazine d’encourager et de justifier la pratique, très mal vue par les conservateurs du régime et en ont interdit la circulation.
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